La Visite d'une reine en ces lieux

Scribe Messages : 6 Date d'inscription : 18/01/2010

Un messager en préambule de la cour et de l'escorte de la Reine, fit son entrée.
A sa main l'étendard de la Reine, ou l'on pouvait lire:

Citation :: La force principale de la religion vient de ce qu'on la croit,
mais la force des Kurgan de ce qu'on les craint.

Puis fendant ses serviteurs de sa majestueuse présence, Dame Victoria entra dans le cliquetis du métal de son armure.
Puis un serviteur annonçât :

Dame Victoria, Reine Kurgan des terres épiques.

Alors Victoria releva le panache noir de sa chevelure et offrit son regard précis à l'assemblée

Le Seigneur Artémis avait été prévenu de l'arrivé d'une noble Dame dans la Capitale du Concile. La Cité était situé dans le désert des Scarabées que les païens appellent communément "Désert des Singües". Chaque pèlerin devait éprouvé la chaleur du désert ainsi que ses dangers pour pouvoir être digne d'entrer dans la Capitale. Antion mettait a rude épreuve les visiteurs qui se rendait au Concile pour que jamais, ses fidèles n'oublient les fondements même de son enseignement.

Artémis sillonna les couloirs de l'Ambassade jusqu'à ce qu'il arrive devant une porte de bois rares dont les pierres précieuses incrustées reflétaient la splendeur des lieux. Deux Gardes portant le tabard de l'Ordre des Dynastiers se tenaient droits, devant la porte et lorsque le Seigneur d'Illyrion fit signe de la main, ils se précipitèrent pour ouvrir celle-ci. Artémis entra dans la grande salle spacieuse où déjà de nombreux seigneurs se tenaient dans les tribunes pour assister à l'audience. Des Gardes étaient positionné à intervalle régulier le long des murs. Ils avaient des armures blanches qui renvoyaient l'éclat du soleil tombant de part les fenêtres. À leurs ceintures, un foulard blanc attachait la garde et le pommeau de l'épée à leurs fourreaux, cela en signe de paix.

Au fond de la salle une grande estrade était dressé et dessus, un large trône. Celui-ci était placé pour accueillir le représentant officiel du Concile d'Antion auprès des émissaires, ambassadeurs ou dignitaires étrangers. Artémis s'y installa confortablement jusqu'au moment où un majordome ouvrit la porte laissant apparaitre une délégation. Le porte étendard était déjà visible bien que la personne qui portait celui-ci, elle continuait de monter les marches du bâtiments. Sur cette Bannière l'on pouvait lire.

Citation :

La force principale de la religion vient de ce qu'on la croit,
mais la force des Kurgan de ce qu'on les craint.

Un brouhaha se fit entendre dans l'assemblé réunie dans les tribunes mais Artémis les fit taire d'un claquement de doigts.Il sourit.
La délégation au complet avait a présent franchit les portes de l'Ambassade d'Antion. C'est alors que le Hérault s'exclama.

Dame Victoria, Reine Kurgan des terres épiques.

Artémis fixa la délégation, et il put voir que quelqu'un se frayait un chemin a travers celle-ci. C'est alors qu'il vit La Dame.
Le Seigneur Artémis bien que très affaiblit se leva du trône et s'exclama à l'intention de la noble Dame.

Salutations à vous Noble Dame!
Je suis Artémis d'Illyrion, représentant du Grand Conclave et du Concile d'Antion.

Que nous vaut l'honneur de votre visite? ...

Artémis était habillé simplement, mais avec goût en vertu de l'enseignement d'Antion. Mais tout en restant compatible avec ses fonctions et titres. Il regardait à présent la Dame avec ses yeux bleus d'une intensité tels qu'on aurait dit qu'ils furent constitué de glace. Il attendait que la dame se présente et qu'elle lui donne les raisons de sa venu dans le havre de paix de la Capitale du Concile. La lumière du soleil couchant éclairait les tribunes jouxtant le centre de la pièce et un silence totale y régnait. Les nobles, représentants cléricaux, et scribes retenaient leurs souffles dans l'attente expectative d'un réponse de la Reine Victoria.

Scribe Messages : 6 Date d'inscription : 18/01/2010

bien du monde dans cette ambassade se dit elle, trop de curieux pouvaient entendre e qui se dirait ici. Enfin se dit elle, étonnant qu'on m'accueille avec courtoisie après mes récents actes...
trop de lacunes dans cette organisation si perfectible pourtant...

Sieur Artemis.
Tiens il me rappelle quelqu'un, son physique ne m'est pas étranger, pensât elle

Ma visite n'est que courtoisie officielle...cependant, ne disposez vous pas d'une salle à l'écart des regards indiscrets ? Lui dit elle, tout en toisant les badauds qui se pavanaient dans des soieries normalement réservées aux dames.

Artémis sourit à la demande de la Dame. Ce sourire était très significatif. Puis il frappa dans ses mains et dis.

Mais bien entendu, bien entendu...

Les Personnes présentent se levèrent et quittèrent la pièce dans le silence et le bonne ordre. Seul un moine restait sur un pupitre précédemment dissimulé par l'assemblée des tribunes. Il tenait dans sa main droite une splendide Plume de X'zarîtörga du désert, très connues pour avoir les plumes les plus résistante et les plus pratiques pour écrire. Il possédait également plusieurs rouleaux de parchemins de bonne qualités dont un servait déjà. Les gardes eux restèrent en place bien que ceux se trouvant le plus près de la porte vinrent se repositionner en face du Seigneur Artémis.
Un Inquisiteur arriva près de l'estrade et se mit a gauche d'Artémis. Il possédait avec lui deux documents dont l'un deux était en assez mauvais état et troué en son sommet.

Artémis dit

Voila qui est fait! J'espère que mon Conseiller,l'Inquisiteur P'széschïée ainsi que le moine copiste, frère Ridrick ne vous gêneront pas...
Ils ont jurés de garder secret ce qui est prononcé dans cette salle...

Artémis se redressa dans sur son trône et invita la Dame a parlé librement.

Scribe Messages : 6 Date d'inscription : 18/01/2010

Quelque peu désappointée par l'ambigüité de sa demande, elle décida de la simplifier.

Merci, sieur Artémis,
Mais serait il possible que nous nous entretenions tous les deux dans un endroit protégé ou les simples visiteurs de la Maison du Concile ne puissent nous voir ou entendre ?
Une Ambassade privée est elle envisageable ?
J'ai une proposition à vous faire et je ne souhaite pas faire ce type d'arrangement en public.

Elle lui dit d'un suspicieux regard qui en disait long :
Nous savons tous les deux que des espions à la solde de quelques jaloux rodent toujours dans les maisons privées des guildes....

Artémis fixa l'inquisiteur et le moine copiste de façon succincte et aussitôt ils comprirent.Le Moine Ridrick se leva et partit en même temps que l'inquisiteur ainsi que la garde armée du Roi d'Illyrion.Le prêtre P'széschïée remis les documents en sa possession avant de disparaitre . C'était très rare de voire que le protocoles était rompus. Seuls une ou deux entrevues avec des Seigneurs très glorieux avait valu la peine de se réunir dans des lieux moins officiels comme ils les appelaient...

Il ne restait désormais qu'eux deux dans la grandes pièce de l'Ambassade. Artémis se leva non sans mal et descendit les quelques marches de l'estrade et vint se mettre en face de la Dame. Et dit

Nous sommes seuls maintenant... Seul Antion et nous sommes témoins de ce qui sera dit ici...

Artémis attendit, debout, dressé tel un vieu arbre ayant passé que trop d'hivers dans des terres non-hospitalières...

Grand Scribe fanatique Messages : 219 Date d'inscription : 29/11/2009

Un vieux prêtre se présenta dans la salle, nul ne tenta de l'en empêcher. Il semblait comme entouré d'une aura de sagesse.

S'avançant au devant de la Dame, il s'approcha du Grand-Maître Artémis et, se penchant vers lui.

"Mon frère, il semblerait que la dame ne soit que trop imprécise dans ses propos.
Je connais ta droiture, tu aimes les choses claires.
Il semblerait que cette Dame et toi continuiez la discussion en un lieu plus restreint."

Se tournant vers la Dame.

"Ma soeur, vous n'avez nulle crainte à avoir en ce lieu, soyez sincère avec nous, ce n'est qu'alors que vous serez alors sincère avec vous-même."

Il prit alors la direction de la sortie, Victoria et Artémis lui emboitant le pas sans même sans rendre compte.